Finalement, la fête, c’est possible. Les Anglais ne se sont pas empêchés de le prouver le samedi 30 mai dernier, en organisant du côté de Nottingham une rave tout ce qu’il y a de plus en règle – même si le concept de fête sauvage n’est pas ce qui se fait de mieux en termes de légalité. Tout semble se dérouler pour le mieux, jusqu’au moment fatidique où la police débarque. Ce qui aurait alors dû finir en interrogatoires, réprimandes, saisies et amendes n’a finalement eu qu’une fin heureuse et paisible, agrémentée d’un : « Amusez-vous bien ».
Il est donc possible de faire la fête en temps de COVID
Les forces de l’ordre britanniques, arrivées sur place, ont constaté avec une certaine fierté que la petite sauterie improvisée respectait toutes les conditions sanitaires pour se dérouler dans le plus grand des calmes. Accord des autorités locales (papier à la main), distanciation sociale, masques et prévenance des voisins… Les organisateurs ont coché toutes les cases pour pouvoir maintenir leur évènement. Si les voisins, légèrement inquiets, ont quand même prévenu la police, cette dernière n’aura que constaté sur place avec fierté et bienveillance qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter.
Ces réjouissances avaient été organisées par le collectif de la région Nitty, où se sont produits Latmun, Ben Sterling et Dafs. Après avoir lancé un mailing à près de 750 personnes, seuls 40 d’entre eux sont sélectionnés pour participer à l’évènement, avec indication du lieu de rencontre. Une maîtrise du début à la fin, aucun débordement… et tout le monde s’amuse jusqu’à 22h, heure butoire pour ne pas déranger plus longtemps. Si la fête n’a pas l’air d’être du goût de nos politiques, elle prouve pourtant qu’elle peut largement coexister avec des mesures sanitaires obligatoires. Mais avec les Français, allez savoir...