Allons droit au but : 9 Français sur 10 sont inquiets à l’idée de retourner faire la fête comme avant, que ce soit en club, festival ou concert. C’est le résultat d’une étude menée par Ifop et Weezevent publiée au début du mois de juin, englobant le divertissement dans son ensemble, du cinéma aux musées en passant par les évènements sportifs et les parcs à thème. Si la pratique du sport amateur et les loisirs sont ce qui manque le plus aux gens, les plus grandes craintes sur un retour à la normale viennent du monde de la fête, et plus particulièrement des clubs, suivis de près par les festivals.
Inquiets ou pas, on y retournera
Les chiffres ne mentent pas : 50 % des gens affirment avoir une « inquiétude très élevée » quant au retour des clubs et soirées, 29 % d’inquiétude « élevée » et 13 % de « légère inquiétude ». À travers ces chiffres insupportables, on se rend compte que le clubeur n’est pas à l’aise avec l’idée de se rendre dans son endroit préféré. Le pire ? Une petite poignée des sondés n’y retournera jamais. Les festivals et concerts ne sont eux pas concernés par les pires craintes, puisque 100 % de leur public finira tôt ou tard par y retourner ; pour certains demain, pour d’autres quand ils auront la certitude que la crise s’est estompée, mais pour la plupart, c’est une question de semaines.
Malgré les peurs de chacun, 1 personne sur 3 est prête à payer plus cher sa place pour soutenir les organisateurs d’évènements, geste solidaire parfois nécessaire pour leur survie. À l’heure où la fête n’a pas encore eu l’occasion de se relancer comme les commerces et services, les promoteurs sont toujours alertes et cette étude montre que le public n’est pas rassuré non plus. Inutile de spéculer pour autant, la prochaine étape tant attendue du 22 juin devrait nous apporter plus de lumière sur l’avenir de la culture, et surtout des subcultures.