20 comédies françaises cultes qu'on pourrait regarder à l'infini

undefined 24 avril 2020 undefined 16h59

Louis Haeffner


Le dîner de cons (Francis Veber, 1998)

Francis Veber adapte lui-même sa pièce culte au cinéma, avec des acteurs irrésistible, des dialogues savoureux et une série de situation rocambolesques à se taper le cul par terre. À côté de "comédie à la française" dans le dictionnaire, il y a une photo de Thierry Lhermitte et Jacques Villeret.


Le père Noël est une ordure (Jean-Marie Poiré, 1982)

Un soir de réveillon absolument épique pour la troupe du Splendide et Anémone, dont les talents de tricoteuse ont alors éclaté au grand jour. Rempli du début à la fin de répliques cultes, il règne quand même dans ce film une certaine amertume sociale, ce qui le rend d'autant plus marquant. 


Les Bronzés font du ski (Patrice Leconte, 1979)

Le Splendide, encore une fois, mais cette fois au grand complet, qui se retrouve aux sports d'hiver après s'être rencontrés à la plage un an auparavant (Les Bronzés, Patrice Leconte, 1978). Tiens bah je sais pas ce qui me retient de le mettre en numéro un... la trouille non ? Ah ouais, ça doit être ça.


Les Visiteurs (Jean-Marie Poiré, 1993)

Un chevalier du Moyen Âge et son fidèle écuyer Jacquouille se retrouvent projetés par magie dans les années 90. Le choc des cultures est violent, mais surtout hilarant, notamment grâce à l'une des nombreuses et fructueuses collaborations entre Jean Reno et Christian Clavier. 


La Cité de la peur (Alain Berberian, 1994)

Le film de Les Nuls. La troupe de comiques made in Canal+ hisse l'humour absurde et potache au rang d'art dans ce film instantanément culte, tant il reflète l'esprit libertaire qui soufflait sur la chaîne cryptée et, dans une certaine mesure, sur le pays, à l'époque. 


Les trois frères
(Didier Bourdon, Bernard Campan, 1995)

Le premier film des Inconnus, et sans doute le meilleur... quoique Le Pari, c'est pas mal aussi. Didier, Bernard et Pascal ajoutent ici à leur immense sens comique une certaine émotion grâce à l'arrivée dans leur improbable trio d'un gamin tout blond tout mignon. Là aussi, toute une époque... 


Nos jours heureux
(Olivier Nakache, Éric Toledano, 2006)

Aaah la colo, les vacances, le soleil, les cigales... et une organisation désastreuse, une bande de mioches insupportables, des problèmes en pagaille et des monos totalement dépassés. Le premier Nakache et Toledano d'une longue série, et peut-être le plus réussi. 


RRRrrrrr !
(Alain Chabat, 2004)

On va être honnête, on navigue là sur les eaux boueuses de la débilité profonde. C'est con, mais qu'est-ce que c'est drôle ! Chabat réunit autour de la géniale troupe des Robins des bois une pléiade d'acteurs cultes, de Depardieu à Jean Rochefort en passant par Joeystarr, et se régale visiblement. Nous aussi, du coup.


Le Péril jeune
(Cédric Klapisch, 2003)

Premier rôle pour Romain Duris, et premier gros succès pour Cédric Klapisch. À la base commandé par Arte, qui faisait une série sur les années lycées, le film fut d'abord diffusé sur la chaîne, quelques mois avant sa sortie en salles. En trois mots : le lycée, mai 68, les copains. 


Podium
(Yann Moix, 2004)

On voulait absolument trouver un film qui mette en scène le génial Benoît Poelvoorde. Bizarrement, ou pas, on s'est rappelé de ce film qui pourrait passer pour une comédie moyenne, mais qui est traversé par des scènes absolument tordantes et dans lequel Poelvoorde rayonne par son génie comique et physique. 


Les Aventures de Rabbi Jacob
(Gérard Oury, 1973)

Il serait impossible aujourd'hui de faire un tel film, pour des raisons assez évidentes, comme vous vous en rendrez vite compte en revisionnant le film. Blagues racistes mises de côtés, le film est tordant, et il eut été dommage de ne pas voir figurer au moins une fois Louis de Funès dans ce top. Non ?


Les Sous-doués
(Claude Zidi, 1980)

Une bande de lycéens rivalisent d'ingéniosité pour obtenir le bac. Sorte de James Bond de la triche, loser et maladroit, on y découvre un tout jeune Daniel Auteuil, obsédé par les filles, évoluer au milieu d'un cascade de gags faciles et pourtant désopilants. 


Bernie
(Albert Dupontel, 1996)

Premier long-métrage du génialissime Albert Dupontel, on y suit les aventures de Bernie Noël, un jeune homme de 30 ans échappé de l'orphelinat qui s'engage dans une quête frénétique pour connaître ses origines. Grinçant et jouissif au possible, même la bannde-annonce est punk ! 


La Classe américaine
(Michel Hazanavicius, Dominique Mézerette, 2003)

Au début des années 2000, deux types se tapent un gros délire : ils vont faire un film en mettant bout à bout des séquences de films américains classiques et en les doublant en français. Ils nous content alors l'histoire de Georges Abitbol, l'homme le plus classe du monde. Une perle, unique et indémodable. 


La Vérité si je mens !
(Thomas Gilou, 1997)

L'histoire d'un goy qui intègre presque à son insu la communauté juive parsisienne. Outre l'humour communautaire et l'auto-dérision bien propres à la série de films et au succès qui suivit la sortie du premier opus, il faut reconnaître la parfaite cohésion qui anime une bande de comédiens talentueux. 


Les Tontons flingueurs
(Georges Lautner, 1963)

Un monument incontestable et incontesté du cinéma français. Le noir et blanc, l'argot chatoyant des dialogues sublimes de Michel Audiard, la mine renfrognée de Lino Ventura et le "pump" sourd du pistolet à silencieux, tout dans ce film semble avoir été conçu pour marquer le spectateur, quelle que soit son époque. 


La Chèvre
(Francis Veber, 1981)

Gérard Depardieu, Pierre Richard... y a-t-il vraiment besoin de rajouter un commentaire ? Une histoire sans queue ni tête qui lie deux monuments du cinéma français au sommet de leur art.


Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre
(Alain Chabat, 2002)

Alain Chabat, encore lui, adapte au cinéma ce grand classique de la BD signé Goscinny et Uderzo. Le casting est tout simplement parfait, de Jamel Debbouze en Numérobis à Monica Bellucci en Cléopâtre en passant par Édouard Baer en scribe... sans oublier bien sûr l'excellent duo formé par Christian Clavier et Gérard Depardieu. 


Les Beaux Gosses (Ryad Sattouff, 2009)

Que se passe-t-il quand Ryad Sattouf parle de son sujet préféré (les ados pour les deux du fonds qui suivent pas) avec un casting de rêve, introduisant aux yeux du grand public la coqueluche actuelle du cinéma français Vincent Lacoste ? On se marre, tout simplement. 


Gazon Maudit
(Josiane Balasko, 1995)

Je ne vous spoile pas l'histoire mais voir Chabat se faire piquer sa femme interprétée par Victoria Abril par Josiane Balasko, ça n'a pas de prix. Avec une punchline toutes les 3 minutes et des dialogues géniaux, Gazon Maudit constitue un monument comique un poil sous-coté.