Le premier film avait déjà bien posé les bases en tenant la promesse d'un « Fast and Furious à la française » ; perso j'avais même trouvé ça mieux, l'extravagance outrancière et bling-bling de la saga américaine étant remplacée par un certain réalisme tout à fait prenant. Dans cette suite, on reprend exactement là où l'on avait laissé nos héros, Alban Lenoir se réveillant dans un lit d'hôpital, Stéfi Celma à ses côtés.
À partir de là, et après une courte mise en place même pas trop chiante nous expliquant pourquoi le héros va devoir se taper contre sa propre hiérarchie – et accessoirement sa meilleure pote qui le kiffe secrètement –, une interminable course-poursuite à bord de différents modèles de Renault entrecoupée de scènes de baston bien dosées s'engage. Franchement, ça claque, on y croit grave, c'est violent, y'a du sang, de la sueur et des explosions, de la gomme qui crame et du courage à revendre.
Avec ce film nerveux, bien équilibré et où tout va très vite, Guillaume Pierret réussit là où aucun Français n'avait réussi avant lui en emportant une adhésion folle partout dans le monde. Mis en ligne le jeudi 10 novembre, Balle perdue 2 a ainsi enregistré 24 millions d'heures de visionnage en quatre jours, soit 14,6 millions de visionnages complets, se positionnant dans le Top 10 Netflix de 80 pays différents. Et c'est parti pour durer.
On n'a plus qu'une hâte, voir la suite – car suite il y aura, à en juger par la fin du film.
Balle perdue 2, de Guillaume Pierret
Disponible sur Netflix