Star Wars : L'Ascension de Skywalker, la dure fin d'une époque

undefined 18 décembre 2019 undefined 15h14

Louis Haeffner

"Chewie, c'est finiii, et dire que c'était le film de mon premier amouur..." Putain je suis triste, sans déconner. Avec L'Ascension de Skywalker, c'est toute une page de l'épopée Star Wars qui se tourne, et une page de l'histoire du cinéma par la même occasion. La seule chose qui importe dès lors, c'est de savoir si les adieux sont réussis. 


Après une épisode 8 réalisé par Rian Johnson qui avait, c'est le moins que l'on puisse dire, déchaîné les passions, c'est ce bon vieux J.J. Abrams qui s'y recolle. Et ça se voit tout de suite, avec une (très) longue exposition truffée de clins d'œil à la trilogie originelle, procédé sympatique mais un poil lourdingue dont il nous avait déjà rebattu yeux et oreilles dans l'épisode 7 – à un degré bien supérieur, certes. 

Star Wars : L'Ascension de Skywalker

Ces vingt premières minutes laissant craindre le pire passées, le film peut enfin commencer. Et franchement, ça se passe plutôt bien jusqu'à la résolution finale et le bip bip bip biiiiiiiip. Bon les 10 dernières minutes, soyons francs, c'est n'importe quoi. Mais qu'importe ! les questions qu'on se posait depuis l'épisode 7 ont trouvé leurs réponses, l'Empire est vaincu (vous ne pensez quand même pas sérieusement qu'il pût en être autrement ? c'est Disney je vous rappelle) et on a été bien divertis pendant deux bonnes heures. 12 € bien dépensés quoi.

Star Wars : L'Ascension de Skywalker

Cela étant dit, il y a quand même pas mal de trucs qui font qu'on reste un peu sur notre faim. Il se passe beaucoup de choses dans ce dernier épisode, peut-être trop, ce qui oblige à un traitement assez superficiel d'un bon paquet des nombreux arcs narratifs développés. Certains personnages auraient notamment mérité un background un peu plus important, sans parler de ceux introduits dans les épisodes précédents et qu'on ne retrouve pas dans celui-ci, et qui donc ne servent à rien.

Star Wars : L'Ascension de Skywalker

De manière générale, le film souffre du fait d'être le film de clôture de la saga des Skywalker, entamée il y a quand même 42 ans. Difficile, évidemment, de conclure en beauté et avec la perfection attendue par les fans un tel monument cinématographique. Disons que Abrams aura fait ce qu'il pouvait, mais disons surtout et simplement que depuis que Disney a repris la franchise, c'est plus pareil

Star Wars : L'Ascension de Skywalker


Il y a encore bien des choses à dire sur ce film-testament, qui ne manqueront d'ailleurs certainement pas d'être dites sur les réseaux, autour du repas de Noël ou à la machine à café. En attendant, il convient de rendre un dernier hommage aux héros de notre enfance en allant voir Star Wars : L'Ascension de Skywalker, avant de les quitter pour toujours. Snif.