dancefloor-metal

La techno rencontre le nu metal lors d'une soirée ambiance Y2K au Point Éphémère

undefined undefined 22 mai 2023 undefined 15h35

undefined undefined 22 mai 2023 undefined 17h42

Guillaume Monnier

Parce qu'on sait que tu n'as jamais vraiment oublié tes solos d'air guitar dans ta glace sur du Linkin Park ou du Slipknot, il fallait bien trouver le moyen de soigner ta nostalgie. Alors, en fan éternel du nu metal de notre adolescence, La Pieuvre a choisi le Point Éphémère pour organiser la toute nouvelle soirée Metal Dancefloor, et inviter l'excellent Vina Konda aux platines. Pouvait-il trouver meilleur guest que cet ex-ado incollable sur le metal des années 2000, et désormais proche du label spécialisé dans le post-club TEMƎT, pour combiner les couleurs du nu metal et de la techno sur le dancefloor ? 

"Mais la techno et le metal n'ont rien à voir..." C'est là où tu te trompes jeune novice ! Si tu n'es toujours pas convaincu·e par le potentiel dansant d'une telle fusion de genres, voici quelques morceaux soigneusement sélectionnés par l'hôte de la soirée, La Pieuvre, pour te faire changer d'avis. En attendant, rendez-vous samedi 22h sur la piste du Point Éphémère (pas d'excuses, l'entrée est gratuite).

Vina Konda – Metal Hurlant

Personne n’était plus évident que Vina Konda pour inaugurer ces nouvelles soirées parisiennes qui associent ces deux mots, « metal » et « dancefloor ». Son album, avec ses méchants riffs de guitares saturées et ses kicks comme des toms basse, casse autant une Machine du Moulin Rouge qu’un Hellfest. 


Scorn - Scorpionic

Archétype du son METAL DANCEFLOOR, Scorn est le projet de deux ex-musiciens de Napalm Death. Déjà. Puis de 1992 à 1997, ils sortent un album par an qui vont du définitivement metal à une substance visqueuse fantastique entre le trip-hop, le dub et l’indus. Je n’ai aucun mal à dire que c’est l’un des projets électro-metal les plus admirables et injustement méconnus de l’histoire de la musique.


Crave – Half Life

Je ne lui ai pas encore dit mais il est dans la toplist pour les prochaines éditions de METAL DANCEFLOOR. Électron libre, chevalier sans bannière, Crave a plein de cartes dans son jeu : il peut sortir un EP de drone metal, de trip-hop démoniaque, de rap horrorcore ou hurler dans un micro en roulant sur la scène.


Christoph De Babalon – What You Call A Life

Je finis toujours par le placer dans mes playlists les plus extrêmes, sombres et bizarres, comme inéluctable, ce disque m’a trouvé au moment le plus douloureux de ma vie. Et je crois que c’est là qu’il faut l’écouter, au fond du gouffre. Ça n’a rien amélioré à ma situation, mais mon désespoir avait trouvé sa sonnerie.


NZE NZE – Yemendzime

C’est le dernier projet de mes protégés UVB 76 qui, cette fois, accordent leur tôle rouillée aux chants guerriers du peuple Fang d’Afrique centrale grâce au chamanique apport de Matthieu Ruben N'Dongo (Sacred Lodge). Le nom de l’album signifie « manger du métal ». Voilà, c’est tout. Ah non ! Attendez, c’est sur Teenage Menopause, bac sans fond des sonorités qui nous intéressent ici.

Où ça ? 
Ça se passe au Point Éphémère, au 200 quai de Valmy – 10e

Pour qui ? 
Pour toi, fan invétéré·e de nu metal qui continue encore de poncer quelques classiques de Linkin Park. 

Avec qui ?
Avec l'excellent Vina Konda en spécial guest. 

Pour faire quoi ?
Pour satisfaire ta soif d'esthétique des années 2000. 

Ok, c'est quand ? 
C'est le samedi 27 mai, de 22h à 2h. 

Et combien ça coûte ?
C'est totalement gratuit. 

Encore des questions ? C'est par ici.