Fête de la musique : annulations en série dans plusieurs villes de France

undefined 15 juin 2021 undefined 17h01

Margaux Polizzano

Fête de la musique 2019 à Paris. © Sarah Bastin / Fnac Live

Alors qu’à Paris, plusieurs évènements se profilent, plusieurs villes ont décidé d’annuler ou de reporter leur Fête de la musique. La faute à un protocole sanitaire trop strict et impossible à tenir.

L’annonce de la réglementation pour la Fête de la musique avait été un véritable coup de massue pour beaucoup d’organisateur·ice·s et de patron·ne·s de restaurants. La Fête de la musique, qui a lieu le 21 juin chaque année, est censée être un événement spontané où amateur·ice·s et professionnel·le·s s’emparent des rues de villes de France pour faire résonner leur musique. Cette année, covid et protocole sanitaire obligent, plusieurs villes ont décidé d’annuler ou de reporter les festivités.

 
Un protocole sanitaire jugé trop difficile à appliquer

Avec le maintien du couvre-feu à 23h, la limitation à 10 personnes des regroupements sur la voie publique, les concerts et manifestations spontanés interdits, ainsi que dans les bars et restaurants et les bars, et la présentation obligatoire du pass sanitaire pour les événements de plus de 1 000 personnes… il était évident que beaucoup de villes allaient jeter l’éponge. Ainsi, Saint-Tropez, Dax, Montargis, mais aussi Grenoble, Metz, Strasbourg – et bien d’autres, ont annoncé l’annulation de la fête, découragés par ces mesures trop strictes et contraires à l’esprit même du sacro-saint 21 juin.

Si énormément de villes continuent d’annuler, d’autres font le choix de reporter. Toulon et Hyères (Var) par exemple, préfèrent décaler leurs événements à une date ultérieure, préférant attendre « que les rassemblements festifs » soient « de nouveau autorisés ». « Un événement musical, populaire et convivial, sera proposé en centre-ville et dans les fractions » assure le maire de Hyères.

 
D'autres villes s’adaptent

Paris maintient sa fête en adaptant son programme et en diffusant des concerts en ligne. C’est pas la capitale, c’est Marseille bébé, maintient elle aussi sa fête de la musique. Toulouse, Montpellier, Lille, Nantes, Bordeaux… prennent le pari de maintenir coûte que coûte cet évènement si marquant, annonciateur de l’été.

Même si on ne sait pas encore trop à quoi s'attendre, une chose est sûre : nous ne pourrons pas écouter moultes mauvaises notes de guitares et autres saltimbanques et troubadours qui font le charme d’une des meilleures journées de l’année !