Des clubs se permettent d'ouvrir sans autorisation et sans gestes barrières

undefined 9 septembre 2020 undefined 18h45

La Rédac'


Toute excuse est bonne pour faire la fête… jusqu’à faire croire qu’on en a l’autorisation. Ce week-end, plusieurs clubs de la capitale se sont permis d’ouvrir leurs portes sans en avoir réellement reçu le feu vert des autorités locales. Du côté du 9e arrondissement, The Key prétendait avoir reclassé son établissement en type N pour ouvrir en bar et restaurant. Il répondait aux questions de France Inter : « Dans un caractère purement légal, j’ouvre dans un format bar… ». La préfecture de police répond n’avoir « délivré aucune autorisation ».

Dans le même cas de figure, le Raspoutine, club du 8e arrondissement situé à deux pas des Champs-Élysées. Même si l’autorisation a bien été obtenue pour ouvrir comme bar, les horaires ne sont pas respectés. Un contrôle de police ce samedi 5 septembre a fait état des lieux au Key et devrait sanctionner l’établissement, si l’on en croit les propos de la préfecture sur les mesures à prendre et la réglementation sanitaire à suivre.

Il n’y a d’ailleurs pas qu’à Paris que les fêtes se multiplient et les excès des bars et boîtes de nuit s’enchaînent. À Toulouse, à Marseille, les masques sont bien absents sur les photos témoignant de soirées arrosées et dansantes. À force de répétition de ces cas de figure, la fête pourrait être finalement accusée à raison de mettre en danger le peuple si les mesures n’y sont pas respectées.