Discovid : un reportage photo sur les DJ's du confinement

undefined 26 juillet 2021 undefined 15h57

Ambre Gely

Les artistes n'étaient plus dans les clubs ou dans les festivals, mais chez eux. C'est qu'a voulu montrer Benoit Sylla, membre fondateur de La Fessée Musicale, dans son reportage photo Dis’Covid : en toute intimité, il nous montre l’univers musical d’artistes et DJ's de la nouvelle vague parisienne en vogue. Fini les coulisses, les backstages et les mémoires de scène, cette fois-ci, on assiste au processus créatif de ces artistes isolé·e·s pendant cette grande traversée de la crise. Préparation d’un DJ set, inspirations, sessions de production musicale ou digging en ligne : c’est tous ces aspects de la vie de musicien électronique que le photographe a voulu nous montrer. Des artistes seul·e·s, loin de la foule, simplement chez elleux en attendant de reprendre la fête.

 
Du noir et blanc, des portraits et des coins d'intimité

Photographe et cofondateur du collectif La Fessée Musicale, Benoit Sylla a pour but de mettre en lumière et découvrir davantage le monde et le fonctionnement des personnalités qu’il a pu rencontrer, tout en montrant le rebondissement de ces artistes pendant la crise sanitaire. On retrouve alors des artistes émergent·e·s comme Maxye, résidente de Dure Vie et déjà présente sur la scène depuis quelques années, Baz ou Joe Lewandowski, membres du crew White Label Radio, ou encore Ara, membre de Bande De Filles et fondatrice de la récente plateforme Connect'Her dédiée aux artistes féminines.

Un documentaire photo qui illustre avec douceur et proximité des artistes house et disco, dans lequel on découvre réflexion, recherches d’inspiration au piano et autres cafouillages de la vie de musicien, y compris le fouillis de leur appartement. Sous chaque cliché, un commentaire est glissé en expliquant la représentation précise de ce moment intimiste. Le verdict est clair : la simplicité est de mise dans la vie de ces artistes. DISCOVID, c'est un bel espoir de force qui montre que, malgré les dégâts de la crise sanitaire sur le monde de la nuit et de la musique, ce dernier ne cesse de développer, de s’inspirer, de créer. Un univers comme on en voit rarement, en noir et blanc et sans musique, mais qui nous transperce et nous apporte douceur et réconfort. Car la crise n'est jamais vraiment finie.