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Aux États-Unis, les clubs de strip-tease sont en train de rouvrir

undefined undefined 9 juin 2020 undefined 14h51

undefined undefined 9 juin 2020 undefined 16h03

Mathias L

Le 1er mai dernier, le comté de Salt Lake, dans l’Utah, a levé de nombreuses restrictions dues à la pandémie. Dans la région, les clubs de strip-tease et les bars ont connu des interdictions similaires durant le confinement. La loi de l’État ne fait pas de réelle différence entre ces deux types d’établissements. Le comté de Salt Lake est, dans le pays, un des premiers à autoriser une reprise.


Des règles de restriction qui varient 

Pourtant, les règles de cette "rentrée" varient selon les établissements. Les strip-teaseuses n’ont pas bénéficié d’allocations de chômage durant deux mois. Elles reviennent avec une situation financière déplorable qui entraîne un stress important. Ces travailleuses indépendantes ont elles aussi évolué avec la crise. Le port du masque est obligatoire et elles sont contraintes de nettoyer la barre de pole dance avant et après chaque show. Autre problème : les billets, un terrible nid à bactéries. Mais, que serait une strip-teaseuse sans ses pourboires ? Plusieurs employés s’occupent donc des billets, retirés avec précaution d’une zone qui est ensuite stérilisée par un autre employé.

Les règles ont changé aussi pour les clients. Le port du masque n’est pas obligatoire dans tous les clubs, mais les distances de sécurité sont largement respectées. Ce qui, en soit, n’est pas un gros changement, dans ces clubs où la devise a toujours été la même : « On touche avec les yeux ». Impossible également de glisser des billets dans la lingerie des danseuses, ou de les jeter comme dans les films.

Les clubs sont déjà victimes de leur succès avec une fréquentation généralement en hausse. C’est sûrement un plaisir de revenir après deux mois d’absence. Par contre, les strip-teaseuses semblent obtenir moins de pourboires qu’avant la crise sanitaire. Malgré une hausse de fréquentation et des revenus globaux, elles pourraient souffrir dans les prochains mois d’une précarité importante.