Cela fait désormais près de 80 jours que La Gaîté Lyrique subit une occupation forcée par plus de 440 mineurs isolés, sans solution de logement. Ces adolescents font partie du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville et mènent cette action depuis le 10 décembre 2024. Par conséquent, le lieu culturel parisien a dû cesser toutes ses activités.
Depuis le début, La Gaîté Lyrique alerte les autorités sur le caractère subi de cette occupation via des communiqués, tout en expliquant qu'il est impensable de remettre ces jeunes à la rue, par ce froid hivernal. Cependant, les conditions deviennent catastrophiques puisqu'aucune solution viable n'a été trouvée. Résultat des courses : les jeunes mineurs isolés n'ont toujours pas de logement et le lieu culturel est à l'agonie.
La direction de La Gaîté n'est plus en mesure de gérer le bâtiment
Le 26 février, La Gaîté Lyrique publiait un énième communiqué de presse, tirant la sonnette d'alarme. L'administration déplore une situation sanitaire qui dépasse l'entendement, une « situation explosive, avec une promiscuité intenable entre les 446 jeunes, et des violences liées à cette promiscuité croissantes en gravité et en fréquence », ainsi qu'un danger constant, notamment un départ de feu le 21 février dernier qui a nécessité l'intervention des pompiers de Paris.
Malgré la présence de différentes ONG (Médecins du Monde, le Samu Social), le volontariat et les gardes 24h/24, la direction de La Gaîté se retrouve dépassée et les salarié·es en danger, tout comme les personnes qui occupent le bâtiment. Après 80 jours d'occupation, leur appel à l'aide sonne dans le vide. Ainsi, la direction vient d'annoncer que si les autorités compétentes n'interviennent pas d'ici vendredi 28 février, elle sera contrainte de quitter le bâtiment.
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