La techno berlinoise bientôt au patrimoine culturel de l’UNESCO ?

undefined 4 novembre 2021 undefined 10h05

Lisa B

« La culture de la musique électronique fascine et inspire les gens du monde entier. Danser ensemble unit les nationalités, les générations, les religions, les sexes, les classes sociales et les milieux culturels. Chez Rave The Planet, nous nous sommes engagés à la placer sous protection sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. » L’organisation à but non-lucratif Berlinoise, Rave The Planet – aux commandes de la Love Parade 2022 - a l’idée de faire entrer la techno berlinoise au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour beaucoup, Berlin est en effet reconnue comme LA capitale de la techno, avec une culture forte, devenue universelle. Rave The Planet a d’ailleurs réalisé un film pour soutenir ce projet ; un documentaire avec des interventions des représentants du genre tels qu’Ellen Allien, Dr Motte, Dimitri Hegemann, Alan Oldham, Sophie Augello, Daniel Boon… « Tous soutiennent la demande de Rave The Planet auprès de l’UNESCO pour inclure et protéger la culture techno à Berlin sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité », peut-on lire dans la description de la vidéo.

 

Parmi les avantages sociaux et juridiques, cette qualificatif permettrait : 

Sur son site Internet, l’association allemande explique les nombreux avantages sociaux et juridiques que représenterait l’intégration de la culture électronique à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO :

  • La ratification dans la liste nationale de l’UNESCO est une reconnaissance communicative et symbolique de la musique électronique et de la culture des clubs.
  • Le statut de “patrimoine culturel immatériel” sensibilise le public à la culture des musiques électroniques en tant que forme culturelle indépendante qui a depuis longtemps dépassé son existence de niche.
  • L’inscription au registre de l’UNESCO garantit l’attention internationale et sensibilise à la nécessité de protéger et de préserver cette culture.
  • La protection des lieux de spectacle peut avoir plus de poids que celle du bruit, des voisins ou des monuments.
  • Le statut de “patrimoine culturel immatériel” permet de réduire considérablement les obstacles et les exigences lors de l’ouverture de nouveaux clubs.
  • L’inscription sur la liste nationale de l’UNESCO ouvre la voie à des subventions publiques et à un soutien sans but lucratif. En Allemagne, le statut de “patrimoine culturel immatériel” peut apporter des avantages fiscaux, par exemple un taux général de taxe sur la valeur ajoutée de 7 % au lieu de 19 %.

Pour l’association, il est clair que « la musique électronique et la culture des clubs se sont toujours distinguées par leur caractère exceptionnellement tolérant et pacifique. Autant qu’elles sont créatives, elles sont aussi démocratiques, multiformes et inclusives. » Et vous, vous en dites quoi ?