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Maison Close va retourner Kilomètre25 avec le meilleur de la techno française samedi

undefined undefined 14 juillet 2021 undefined 16h45

undefined undefined 15 juillet 2021 undefined 18h35

Guillaume Monnier

Le label techno du moment Maison Close fondé par Lacchesi débarque au Kilomètre25 pour foutre le feu le 17 juillet prochain ; il ne nous en fallait pas plus pour nous précipiter vous colporter la bonne nouvelle. À cette occasion, l'équipe du label s'offre un line-up 5 étoiles, 100% techno française. En tête d’affiche de l’event, on retrouve des proches du label tels que l’ex-résident de Concrete, habitué des plus grosses scènes à l'internationale, François X accompagné de Mac Declos qui s’est particulièrement fait remarquer au côté de Lacchesi sur le génialissime remix de "Give It To Me" de Nelly Furtado, banger de l'été qui ne cesse de tourner dans les dernières grosses soirées du moment.

Pour parfaire la soirée, la prometteuse u.r.trax et le talentueux Julian Muller seront également de la partie. À tout juste 18 ans, u.r trax impressionne déjà de sa technicité et tient un palmarès de dates à faire trembler les plus grands champions de la scène techno parisienne. Basé à Bruxelles, chez nos voisins belges, Julian Muller est quant à lui à la tête du label techno très prestigieux Initial Berlin et vient de lancer son nouveau label Nali avec MRD : que du lourd dans nos oreilles. 

 

Confort du public, respect du circuit-court et line-up de famille

A cette occasion, on en a profité pour poser quelques questions à Lacchesi, tête de proue du label et son acolyte de toujours Jakob, co-fondateur de Maison Close - aussi fondateur de Raise Booking et membre de Technopol. 

- Sur Rinse ce lundi, vous évoquiez « le stress des premières dates » après tant d’attente : qu’est ce qui vous excite le plus pour votre retour sur scène ?

Jakob. Oui, stress de la première date car cela fait plus d’un an et demi qu’on n’a pas produit de dates ! Whatever, on est super excités car c’est notre première grosse date avec une grosse jauge, dans un beau lieu etc… On est un jeune label / promoteur qui veut très bien faire et s’inscrire dans la durée et on tient à ce que cet event soit le premier d’une longue série !

Lacchesi. C'est ça, surtout qu'on allait fêter notre tout premier anniversaire en mars 2020 donc il n’est pas déraisonné de dire que nous sommes un jeune projet, qui a fatalement passé plus de temps en crise qu’en activité. On est fiers de pouvoir reprendre l’activité évènementielle dans un lieu majeur tel que le Kilomètre25 et on a une envie folle de prouver au public, au Glazart, aux artistes engagés mais surtout à nous-mêmes que nous sommes à la hauteur du défi et que notre travail en continu pendant la crise n’a pas été vain. Oui, c’est comme une première date, l’excitation est la même !

- Vous parliez aussi d’une « sur consommation de la fête » à absolument éviter samedi soir (ndlr : concernant les jauges de capacité) : vous pouvez nous en dire davantage ?

Jakob. Oui en effet, on préfère valoriser le confort du public quittes à baisser la jauge de capacité, tout en respectant au mieux les objectifs du Kilomètre25 qui nous accueillera samedi. En tout cas, on va essayer de mettre en place des conditions pour que le public se sente bien, ne soit pas entassé et qu’il ait envie de revenir à nos soirées.

Lorenzo. Sans compter que tout le long du confinement, la question de « la fête de demain / faire la fête autrement » a beaucoup été évoquée. Ça a d'ailleurs été un moteur de réflexion chez Technopol lors des différentes visios de « Danser Demain », la crise sanitaire a placé le confort du public au coeur de l’organisation évènementielle. Donc notre public mérite - au delà du confort et de l’espace garantis par le Kilomètre 25 - de l’espace pour danser, se retrouver, s’enlacer. Nous venons de quitter l’oppression de l’isolement : ne proposons pas celle de l’entassement !

 
- Pourquoi c’était important de proposer un line-up 100% francophone ?

Jakob. Je pense qu’il est de plus en plus nécessaire de se poser les questions du circuit court dans le contexte de la scène électronique (et pas que, d’ailleurs). Ici à Paris, on a la chance d’avoir énormément de jeunes artistes talentueux qui ne demandent qu’a passer derrière les platines et tout casser, pourquoi en booker d’autres qui vivent de l’autre côté de l’Europe ? On ne cherche pas forcément à proposer un line-up « mainstream » avec des grosses têtes d'affiches internationales (surtout qu'on en compte déjà sur notre plateau finalement). On préfère une programmation ui soit gage de qualité, jeune et locale pour mieux respecter l’environnement. On espère pouvoir – si ce n’est pas déjà le cas – sensibiliser notre public à cette question qui tient sa grande importance en 2021, plus que jamais !

Lorenzo. La promesse de Maison Close a toujours été la promotion de la scène locale et des artistes émergents et le sera toujours. Les restrictions de mouvement en Europe sont l’occasion de promouvoir les artistes francophones, notre logique est que les headliners sont déjà chez nous ! Ca colle parfaitement à notre identité première, finalement.


- u.r.trax, Mac Declos, François X… c’est une histoire de famille qui s’affirme un peu plus chaque jour en fait ? 

Jakob. C'est un peu ça (rires). Après cette crise c'est vrai qu'on a envie de travailler avec les artistes talentueux qui sont dans dans nos cercles proches. Toute cette période a rapproché les producteurs qui avaient des affinités ; on a décidé de les rassembler sur un line up et ça a pas mal de gueule, on n’a pas à rougir de la qualité de la scène. Et comme disait le F du X sur Rinse ce lundi, c’est un plateau « d’envergure européenne » qu’on pourrait proposer à peu près partout et qui marcherait.

Lorenzo. 
On a la sensation de reprendre en famille, et ça ressemble tellement à Maison Close de se dire ça, que ce plateau est sans doute la chose la plus naturelle que le label aie faite jusqu’à maintenant.

- Vous devez être comme des fous ; c’est quoi la première chose que vous ferez samedi soir ? et la dernière ?

Jakob. Comme des fous je ne sais pas, je suis quelqu'un de très zen (rires). Première chose : regarder le public arriver car il m’avait manqué et reprendre l’habitude de demander au physio combien de personnes sont arrivées. La dernière je ne peux la prévoir mais on va dire que cela fait longtemps qu’on attend ce moment, donc y’a moyen qu’il y ait un peu d’émotions à la fin !

- Plusieurs dates sont à venir au KM25. Vous nous concoctez quoi pour la suite ?

Lorenzo. Du local, des collaborations, des artistes qu’on ne verra que chez nous sur Paris et qui sont attendus... 

Jakob. Le prochain est annoncé lundi prochain mais on ne va pas le dévoiler maintenant. Focus sur le 17/07 ! (rires)

 
- Pour vous le KM25 c’est…

Lorenzo. L’oubli d’hier et la promesse de demain. Encore merci à Arnaud et Sylvain de nous avoir contacté si tôt pour ce projet et à toute l’équipe du Glazart pour le travail dingue qui a été fait et qui est fourni chaque jour.

Jakob. Oui, c'est clairement le lieu de l’été ! Big up à toutes leurs équipes pour le travail effectué.

 

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