Pas de zonzon pour l’ami Moha La Squale. Le jeune rappeur a été condamné ce jeudi 15 avril par le tribunal judiciaire de Paris à six mois de prison ferme… avec aménagement sous bracelet électronique. L’artiste ne devrait donc pas passer un séjour derrière les barreaux, même si sa peine l’oblige à voir ses faits et gestes contrôlés du moindre faux pas. Un jugement qui soulage l’artiste, mais « une autre affaire le vise, ce n’est donc pas un point final » rappelle Elise Arfi, avocate de Moha La Squale, à nos confrères de BFM TV.
Si encore ce n'était que ça
Le rappeur avait été interpellé en mai dernier, il y a quasiment un an, pour un « rodéo à moto » dans son quartier du 20e arrondissement à Paris. Son refus d’obtempérer et une course (fuite) à deux doigts de percuter une fillette lui vaudront un mandat de recherche pour refus d’obtempérer. Quelques semaines plus tard, en juin, c’est du côté du 18e arrondissement que Moha La Squale est interpellé, tente de fuir à pied mais finit par être menotté par les forces de l’ordre et emmené en garde à vue. S’en suivra alors l’affaire judiciaire dont il est question ici, la peine et les conséquences qui vont avec. Une amende de 400€ à 500€ devra être versées aux policiers qui se sont alors constitués partie civile.
Pour ce qui est de l’autre affaire, l’artiste devrait avoir plus de mal à s’en sortir avec une peine "légère", accusé de violences volontaires, d’agressions sexuelles, menaces de mort, mais aussi de séquestration après plusieurs plaintes déposées par des jeunes filles dans la suite des mouvements #metoo et #balancetonrappeur. Décidément, Moha La Squale n’a pas fini de faire parler de lui… en mal.