Outrageuses et délurées, zoom sur ces mythiques reines de la nuit parisienne

undefined 13 janvier 2020 undefined 15h24

Carla Thorel

De Joséphine Baker à Mistinguett, des dizaines de femmes affranchies et avant-gardistes ont marqué deux décennies de teuf au sein de la capitale. En d’autres mots, elles ont révolutionné la nuit, et on leur dit merci.

 
S’amuser pour oublier : un vent de renouveau souffle sur la capitale au lendemain de la Grande Guerre. Cabarets clandestins et dance-halls fleurissent à Paris, jusqu’à voir émerger un tout nouveau genre de fête. La nuit n’est plus réservée aux nobles, mais aux ouvriers, artistes et roturiers ainsi qu’à certaines femmes, qui, sans demander, ont ouvert les portes d’un grand coup de pied.

Une nouvelle vie nocturne se diffuse, démocratisée par ces dernières ; égéries provocantes et délurées.


Gaby Deslys sur scène

Chanteuses et danseuses d’exception, elles ont révolutionné les Années folles, sinon la condition des femmes. Devenues grandes stars de la chanson, meneuses de revue aux Folies Bergères, au Casino de Paris ou au Moulin Rouge, elles restent dans le souvenir collectif des actrices majeures dans notre propre manière de célébrer la vie, la nuit, à Paris.


Joséphine Baker

Visionnez sans plus attendre les archives à la fraîcheur intacte du documentaire qui leur est dédié : « La nuit est à elles » par Carole Wrona. Un bijou de 91min qui retrace deux décennies de fête à Paris (entre 1919 et 1939.) sur Arte, disponible jusqu'au 4 mars.