Overdoses, enquête pour viol... Le Glazart sous le coup d'une fermeture administrative début 2023

undefined 30 décembre 2022 undefined 14h24

Guillaume Monnier

Le Glazart est dans la tourmente en cette fin d'année 2022. Le dimanche 13 novembre, un viol serait survenu dans les toilettes homme de l'établissement, "entre 11h et 13h" selon des témoins dans l'affaire. Le média d'actualités locales, actu.fr Île-de-France, a livré le témoignage de Baptiste, 27 ans, témoin dans l'enquête : "Quelques minutes avant je faisais la fête. Puis, tout est devenu absurde. J'ai vu un homme filmer avec son téléphone par-dessus la cabine des toilettes. Sur l'écran, j'ai pu distinguer une femme, potentiellement en train de se faire violer. J'ai tout de suite réagi en poussant la porte. J'ai vu un homme en train d'avoir un rapport sexuel avec une fille, allongée par terre, inconsciente. Elle était en détresse. Ce n'était clairement pas consenti." Baptiste a ensuite appelé la sécurité qui "aurait immédiatement réagi" notamment en appelant des secours et les forces de l'ordre. Le 24 décembre dernier, la Préfecture communiquait : "Il ressort de l’enquête que la victime avait acheté et consommé des stupéfiants au sein de cet établissement." 

Deux comas un mois plus tard

Seulement un mois plus tard, le dimanche 11 décembre, les forces de l'ordre intervenaient à nouveau dans l'antre du Glazart pour deux cas de coma. Deux personnes majeures ont été retrouvée dans un état léthargique. Les deux individus, dont "le pronostic vital était engagé après avoir consommé de l’alcool et des stupéfiants à l’intérieur de la boîte de nuit", ont été transportés à l’hôpital par les pompiers. Aujourd'hui, leurs jours ne sont plus en danger. 

Face à ces deux affaires rapprochées, une fermeture administrative de 30 jours a été prononcée en urgence par le préfet de police en raison "de la gravité de ces deux affaires » qui ont « mis en évidence des défaillances dans l’exploitation de l’établissement". Cette fermeture administrative s'étendra finalement jusqu'au 12 janvier inclus. 

Pour rappel, des associations militent pour des fêtes saines et sûres : Act Right, Consentis ou Fêtez Clairs pour ne citer qu'eux.