Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet échange a eu de quoi nous remonter le moral. Si tout dépendra bien évidemment de l’évolution de l’épidémie, la Mairie de Paris entend bien redonner vie à la nuit cet été. C’est notamment Frédéric Hocquard qui s’attelle depuis plusieurs semaines à trouver des solutions pour permettre aux acteurs de la scène électronique de reprendre leur activité, et ce dès le mois de juin. Après plusieurs rendez-vous et de longues recherches, l’adjoint à la Mairie de Paris nous le confirme : plusieurs lieux extérieurs, aussi bien au coeur de la capitale qu’en périphérie, pourront être largement exploités pour accueillir des fêtes.
Les clubs en hors-les-murs cet été
Monsieur Frédéric Hocquard nous a notamment confirmé que de nombreux clubs parisiens - à l’instar du Rex club ou du Badaboum - pourront rouvrir aux beaux jours, dans des espaces inédits en plein air. Les risques de contaminations seront en effet moins rudes en extérieur, si ce n’est qu’infimes. Pour l’heure, on ne sait encore où les Rex et Badaboum déménageront cet été - mais quelque chose nous dit que Pantin pourrait bien être la destination estivale des fêtards de la capitale. Du côté du Glazart, on nous susurre dans l’oreille le nom déjà bien prometteur de « Kilometre 25 », toujours à la Villette.
Si pour l'adjoint à la Mairie de Paris les grands festivals auront peu de chances de se dérouler, car accueillant un trop grand nombre de personnes, il est par contre possible de multiplier les lieux de fête à plus petites tailles. « Il est bien plus envisageable de proposer 50 spots réunissant 100 personnes, que 5 accueillant 5 000 personnes » nous dit-il. Et des spots, Frédéric Hocqard en a déjà plein en tête : des immenses rooftop encore jamais exploités, des aéroports (oui oui, vous avez bien lu) des friches, des gares abandonnées ou encore des entrepôts. « Paris sera peut-être l’Ibiza de l’été » : wow, on a envie d’y croire fermement !
Plus d’infos bientôt dans notre interview vidéo sur Le Bonbon Nuit.