Ce printemps, les tout premiers drones livreurs de weed vont sillonner le ciel

undefined 3 mars 2020 undefined 17h12

Lisa B

On sait bien qu’il ne pleuvra sans doute jamais de gros billets verts, mais si une pluie diluvienne de weed pouvait se déclencher un de ces quatre, ce serait bien sympatoche. Évidemment, c’est pas pour nous qu’on dit ça… c’est pour un pote.

On fait bien d’en parler ! Ce printemps, les tous premiers drones livreurs de weed vont sillonner le ciel… et toujours pour notre pote, on s’est armé d’un lance-pierre pour shooter ces petits appareils. Capables de supporter jusqu’à 36 kilos, le pactole serait fort intéressant, avouez-le. Le hic, c’est qu’on est des gros retardés sur le sujet en France, donc ce n’est pas dans notre partie du ciel que cela risquerait de se produire (bien que nous soyons d’immenses consommateurs de Marie-Jeannette).


Pour en finir avec le dealos toujours en retard...

Encore une fois, ce sont les États-Unis qui sont dans le futur. Pour rappel, le cannabis est légal depuis 2012 dans l’État de Washington, et est devenu une immense industrie, à tel point qu’elle crée des milliers d’emplois. Une énorme source de rentrées fiscales… et une chose qui n’échappe pas à Seattle – ville de l’underground et de tous les possibles –, où ces fameux drones livreurs de bonheur survoleront très bientôt le paysage. D’après la station de radio américaine Kiro Radio, la société GRN, basée à Seat­tle, lancera en effet des livrai­sons de canna­bis par drones dès ce printemps 2020.

GRN Holdings est l’un des principaux acteurs économiques de l’État de Washington dans la distribution de cannabis légal. Pour eux, le drone serait un outil efficace de livraison, équi­pé d’un système de paie­ment numé­rique et d’un logi­ciel de signa­ture élec­tro­nique. Et avec une empreinte carbone hyper diminuée par-dessus le marché !

Mais pour le moment, ces livraisons resteraient dédiées aux gros­sistes et aux dispen­saires. Les particuliers comme notre pote ne seront donc pas concernés tout de suite et devront continuer de se contenter de leur dealos toujours en retard. Au passage, si la France pouvait être moins en retard aussi…