Au Royaume-Uni, la médecine propose un plan pour réouvrir les clubs

undefined 25 août 2020 undefined 18h45

Lucas Javelle

Plus trop possible de faire la fête en intérieur, l’heure est aux open airs partout autour du globe. Mais en Angleterre, le monde de la nuit a entre autres le soutien de l’Institute of Occupational Medicine, qui a tout mis en œuvre pour trouver une solution alternative afin d’assurer la réouverture des clubs. Leur objectif : réduire le risque des infections liées au coronavirus dans les clubs « au niveau le plus bas possible ». Seraient donc concernés les boîtes de nuit, mais également les bars de nuit et les concerts.

 
Des mesures drastiques mais pas irréalisables

Bien évidemment, tout commence par un port du masque obligatoire en tout lieu, stricte et contrôlé par une équipe de sécurité renforcée. Un système qui a déjà fait ses preuves, notamment chez nous dans des évènements comme Border City (Paris), mais qui ne suffit pas à une sécurité maximale. C’est pourquoi des prises de température systématiques seraient faites à l’entrée, ainsi que des vérifications d’identité pour aider à tracer et tester les potentiels cas. Le nettoyage et la désinfection des lieux seraient aussi beaucoup plus fréquents.

Le mois dernier, la Night Time Industries Association (NTIA) alertait d’un « armageddon financier » en précisant que 754 000 emplois sont en danger si le monde de la nuit n’est pas plus amplement soutenu par le gouvernement, ou du moins mieux informé sur son avenir. Pour la NTIA, il n’y a pas de doute : autoriser et surveiller l’ouverture des établissements est bien plus sécuritaire que tous les évènements illégaux qui ont eu lieu sans mesures sanitaires. Peter Marks, président du Deltic Group (plus grosse entreprise de gestion d’établissements au Royaume-Uni), précise : « Le secteur de la nuit, qui emploie des dizaines de milliers de personnes à travers le pays, risque de s’effondrer si le gouvernement n’agit pas maintenant – c’est aussi simple. »