« Nous ne voulons plus payer les pots cassés » : le monde de la culture interpelle le gouvernement dans une tribune

undefined 13 janvier 2022 undefined 19h30

Sarah Leris

Depuis deux ans, c’est l’un des secteurs les plus menés en bateau de la crise sanitaire. Fermons les clubs, rouvrons les salles de spectacle à demi-jauge, refermons-les, concerts debout interdits puis plus de concerts du tout… Il ne fait pas bon faire partie du monde de la culture depuis mars 2020. Aujourd’hui plus que jamais, on en a marre et le secteur est à bout de souffle.

« Les mots de soutien et de compréhension du Gouvernement ne peuvent plus suffire ! », signe la tribune publiée dans le Figaro le 7 janvier. « Nous ne voulons plus payer les pots cassés et attendre fébrilement chaque série d’annonces gouvernementales, sans concertation possible. » Car depuis deux ans, jamais le secteur n’est concerté dans aucune décision prise par le gouvernement.

« Les idiots utiles d’un discours censé rassurer »

« Les Français considèrent désormais l’acte d’achat d’un billet de spectacle comme une prise de risque. Dès lors, comment réinstaurer la confiance quand le message du Gouvernement semble laisser dire à nouveau que les salles de spectacles sont des lieux de contamination ? Sommes-nous les idiots utiles d’un discours censé rassurer face à une énième nouvelle vague ? Les victimes de la communication du Gouvernement ? »

Pourtant ce n’est pas en concert qu’on attrape le covid, les concerts tests organisés l’ont prouvé. Pourquoi continuer d’en faire pâtir toute une partie de la population ? Les clubs, les organisateurs, les artistes ? Pourquoi autoriser le grignotage dans un train bondé mais pas de danser dans un club aéré ni d’être debout dans un bar ? Et pourquoi ne pas réfléchir à un plan d’action et à des mesures justes sur le long terme pour permettre au secteur de la culture d’avoir un minimum de visibilité ?

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