Rester en club pendant des heures et des heures, depuis la pandémie, c’est devenu compliqué. Y aller, c’est déjà toute une histoire. Et les organisateurs et promoteurs de soirée de s’inquiéter de plus en plus. À l’initiative de Keep Hush, promoteur britannique, un sondage intitulé U Going Out a mené l’enquête auprès des millenials (né·e·s entre 1986 et 1996) et de la Gen-Z (entre 1996 et 2012). Et le résultat est sans appel : bon nombre d’entre elleux ont moins envie de sortir en club depuis la pandémie.
Du mal à convaincre ses potes pour y aller, du mal à s’organiser en avance et chopper des préventes… les raisons de la baisse d’affluence (et de ventes de places) sont multiples. Keep Hush explique une partie de ce phénomène par une « retraite anticipée » des sorties ; la pandémie aurait poussé les gens vers la porte de sortie des clubs… pour ne plus jamais se retourner. D’un côté, la Gen-Z favorise les sorties en ami·e·s – compliquées s’iels ne veulent pas sortir – et de l’autre, les millenials préfèrent la bonne occasion à la quantité.
De notre côté en France, le phénomène pour l’instant le plus constaté est celui de l’instabilité en club. Peu de gens restent toute la nuit : s’ils arrivent tôt, ils repartent moins tard. Les marathons sur le dancefloor sont plus courts, la faute à un enfermement trop long qui en aurait – inconsciemment – traumatisé plus d’un·e ? Possible. En tout cas, les chiffres sont alarmants et les solutions… absentes. On espère qu’une action sera menée vite pour rehausser le niveau de la teuf, redonner envie aux genres de sortir s’enfermer… et plus si affinités.