Trois grandes maisons de parfum parisiennes ont eu l’idée de recréer l’esprit olfactif des lieux de vie qui nous sont chers et qu’on aime tant : les bars et les clubs. On parle bien sûr d'odeur de cocktails, de bois patinés par les pas de danse et éventuellement d'émanations de tabac. Pas de transpi' et autres odeurs dégueues, même si ça nous manque un peu et qu'on se croirait presque capable de les porter sans complexe. Une bonne idée pour faire la fête chez soi, tout seul ou à plusieurs, et quand même avoir l'impression d'être dans la vie d'avant.
Des bonnes odeurs de teuf, histoire de passer l'été
Les Bains Guerbois, anciennement les Bains Douches et transformés depuis peu en hôtel 5 étoiles, ont créé trois parfums : 1992 Purple Night, qui nous replonge au cœur d’un club, 1979 New Wave qui lui nous transporte en plein milieu d’un concert légendaire d’un groupe british et 2018 Roxo Tonic, une ode au bar à cocktail de la célèbre maison – aux effluves de gin, de bergamote et de gentiane.
De son côté, la marque Diptyque a recréé l’atmosphère olfactive de l’Orphéon, un jazz-bar des années 60 de Saint-Germain-des-Prés, « à l’effervescence joyeuse où les trois fondateurs aimaient se retrouver ». Un parfum mêlant les volutes de tabac et les effluves de gin tonic qui se croisaient lors de fêtes interminables et endiablées.
Enfin L’Orchestre Parfum pousse le dialogue entre parfum et musique encore plus loin en proposant des interprétations en morceau de tous ses parfums. Ainsi, deux parfums aux notes électro sont nés : Electro Limonade, « une terrasse en Méditerranée » où se mixe la fraîcheur des essences de citrons et de bergamote, accompagnées d'un son qui tire quand même vachement sur la pop, composé par Niid... et Bouquet Encore, « Barcelone. Nuit Électronique. 3 heures du mat' […] Adrénaline collective ». Le ton est donné, le son aussi, composé par Popof avec Animal & Me, entre techno mélodique et ambiance Coachella, aux notes de jasmin, poivre timut et de vanille de Madagascar.
À vue de nez, ça promet (hihu).