Voici le premier vinyle écolo tout fait de déchets plastiques

undefined 21 novembre 2019 undefined 17h37

Lisa B

Bonne nouvelle, chère planète : il se pourrait bien que l’industrie musicale puisse se passer du PVC pour se tourner vers le recyclage, sans craindre de faillir pour autant. Une technique encouragée par le label anglais Mercury KX, qui a su créer le tout premier vinyle écolo, confectionné à partir de déchets plastiques ramassés sur une plage.

 
Et puisque la démarche est entièrement coopérative et responsable, Mercury KX versera tous les bénéfices à l’ONG Surfers Against Sewage, fermement engagée pour la protection des côtes en Grande-Bretagne. 

Une idée que l’on doit au label anglais Mercury KX, en collaboration avec la société de fabrication de vinyle Tangible Formats ainsi qu’avec l’artiste Nick Mulvey et Sharp’s Brewery, engagé contre la pollution plastique des océans. La ligue formée, le premier 33 tours écolo appelé Keynvor est né.

Entièrement composés de déchets plastiques ramassés le long des plages de la Côte de Cornouailles, le vinyle Keynvor et son morceau "In The Anthropocene" ont été édités en 105 exemplaires. Et vendu comme des petits pains dans la foulée.

« J’ai toujours aimé la nature sauvage de la côte de Cornouailles et cela nourrit chaque jour un peu plus ma créativité », s’est exprimé le musicien folk Nick Mulvey, qui a ainsi signé un morceau exclusif inspiré des bruits de l’océan sur ce vinyle en plastique.

Hugo Tagholm, PDG de Surfers Against Sewage, s’est aussi exprimé : « Nous sommes ravis de nous associer avec Sharp’s Brewery afin de collecter des fonds essentiels pour protéger nos côtes de la pollution et d’autres risques environnementaux. Keynvor, le premier «vinyle océanique» qui utilise les déchets plastiques pour les transformer en quelque chose de positif, est un moyen puissant pour nous aider à collecter des fonds et à continuer à diffuser notre message écologique. »

Pour rappel, l'industrie musicale est extrêmement nocive pour la planète, puisqu'elle recourt à la production massive de plastique, chaque disque étant composé de 43% de PVC (plastique extrêmement toxique) comme l'avait rapporté Greenpeace