Musique électronique sur les réseaux sociaux : tremplin ou fléau ?

undefined 19 novembre 2019 undefined 19h40

Lucas Javelle

Si les réseaux sociaux n’existaient pas, faudrait-il vraiment les inventer ?

 
Nous n’avons pas la réponse. Dans le milieu de la musique, plus précisément de la musique électronique, beaucoup (trop) sont dépendants des réseaux sociaux. La promotion d’évènements, ça se passe sur Facebook. La partie gossip de stars et paparazzi, c’est sur Instagram. La question que nous avons posée, c’est surtout : que se passe-t-il si demain ces "plateformes" disparaissent ? La réponse est quasiment unanime : tout se casse la gueule.

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Le souci, comme le soulève le bon documentaire Insta DJ: Social Media and the New Age Dancefloor publié par Pioneer début octobre, c’est cette industrie néfaste qui ne risque pas de changer. Pourquoi ? La dépendance. Compliqué, pour monsieur tout le monde, de ranger son téléphone dans une soirée, de ne pas faire de selfie ou de vidéo pour les stories et autres moyens de surcommunication.

« Toxique », c’est le terme employé par la DJ Annie Mac. Carl Cox dénonce le côté promotion et l’addiction : « Toutes les trois-quatre secondes, vous voulez savoir ce qu’il se passe. C’est de l’addiction. Donc vous cherchez votre fix. » Mentalement, le papy de la techno britannique est solide, mais ce n’est pas forcément le cas de ses confrères. En ligne, la critique est facile et rude, pouvant pousser les artistes à l’abandon… ou pire.

Pour en découvrir plus sur cet excellent sujet, on vous invite à regarder le documentaire de Pioneer, juste en-dessous.