Les phrases que l\'on entend (tout le temps) en after

undefined 13 novembre 2018 undefined 18h20

Lucas Javelle

Un verre de trop, un pas de trop… Et ça dégringole en after. Et c’est comme ça tous les week-ends. À force d’y retourner, on finit par en connaître la chanson par cœur.

Parce qu’ils disent tous la même chose. Tout le temps. En after, on a l’habitude d’entendre ces phrases typiques du mec un peu trop bourré qui n’assume pas vraiment. Ne nous regardez pas comme ça, on sait très bien que vous l’avez fait, vous aussi.

Aussi pour vous, on va essayer de réunir et décrypter ses phrases clichés prononcées un peu trop tard (ou trop tôt, c’est vous qui voyez, y'en a qu’ont essayé...) en soirée.


Rappelle-moi c’est quoi ton nom déjà ? 

Ça paraît con, hein ? Pourtant, et tu le sais, ça arrive souvent en after. Déjà parce que l’alcool. Ensuite parce que la drogue. Et enfin parce que, très souvent, ton pote hurle « AFTER CHEZ MOI !!!! » un peu trop fort, et que certains y vont donc sans vraiment avoir été invités.


C’est la meilleure soirée au monde ! 

Sauf qu’à t’entendre, c’est tous les week-ends la meilleure soirée au monde. Se prononce mieux un verre à la main à moitié vide et dégoulinant, le reste de son contenu pas très loin de tes pieds (et sur tes Vans aussi).

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Mettez du sooooon viiiite ! 

Mention spéciale pour ton pote déjà perché à longueur de journée, mais qui a quand même décidé de prendre de l’ecsta ce soir-là. Il aurait voulu que le club ne ferme pas, que la soirée ne finisse pas, que personne ne soit fatigué. Laisse-le dans son trip, mets-lui un coup de musique et fais ta vie. Ou danse avec lui.


Qui descend avec moi chez l’arabe ?

Ici, pas de propos racistes. L’arabe, c’est simplement l’appellation d’origine contrôlée de l’épicier à Paris (un jour, peut-être, ils arrêteront). De toute façon, c’est lui qui détient leur rédemption à quatre heures du matin, quand personne ne vend d’alcool à part lui. Respect pour avoir supporté toutes les pires conversations de gens bourrés.


Dis-moi que t’as à bouffer chez toi. 

Non, je vis dans une caverne, et il va falloir que tu ailles chasser le rat dehors si tu veux manger… Tu proposes déjà l’after, tu vas pas non plus leur faire un dîner presque parfait. Oui, bon, d’accord, voilà des chips si tu veux. McDo ? Non, c’est fermé à cette heure-ci.

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Qui veut pecho ? 

Comprenne qui pourra. Une phrase que l’on entend très (trop) souvent. S’accompagne généralement d’un « Je te fais un Lydia ? » ou d'un « Il faut que je descende retirer ». C’est mal, m’voyez.


Venez on se lève tôt et on fait un super brunch tous ensemble. 

Si tu l’as jamais entendue celle-là, c’est qu’au moins tes potes te respectent et ne te mentent pas. Et que tu ne te mens pas à toi-même non plus. Parce que répondre « Ouais, chaud ! », c’est bien, mais toi et moi savons que ça n’arrive jamais. Avis à ceux qui y auront cru : les plans organisés en after, c’est du vent.


FERMEZ LES RIDEAUX ! 

L’ennemi de l’after, c’est le jour. Faire la fête de nuit, c’est plus facile. Mais une fois que le soleil pointe le bout de son nez, les teufeurs sont comme des vampires. Alors ni une, ni deux, on ferme fenêtres, rideaux et volets, et on se barricade. Tant qu’il fait pas jour, la fête continue, non ?


Un petit dernier avant d’aller dormir. 

Non. Juste non. On ne prend pas un petit dernier avant d’aller dormir, m’enfin ! T’es déjà suffisamment ravagé comme ça, et ton lit t’appelle depuis deux heures. Ton état de mort cérébrale te permet à peine de commander un Uber, alors pas de petit dernier non. Va te coucher.

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Faut vraiment que j’arrête de faire de la merde.

Cette phrase suffit. Pas besoin d’expliquer, pas besoin de vous faire un dessin. On l’a probablement tous déjà prononcée, avec ou sans succès. Et on connaît tous un mec qui la redit chaque week-end, mais qui est le premier à te dire :


On sort ce soir ? 

Commence déjà par finir une soirée avant d’en commencer une autre. C’est pas Berlin ici, on n’est pas au Berghain. Bonne nuit.


ALLEZ LÀ !!! 

Oui, malheureusement, même en after.