Life is a party and we are the piñata. Après avoir enduré le covid, huit mois de couvre-feu, des mois sans restaurants, sans culture, sans musique, sans festivals et, surtout, sans boîtes de nuit (et relous de boîtes de nuit)... voilà qu’ils sont tous de retour. Le 16 février, même si seulement une petite partie des clubs pourront rouvrir, on se fera une joie de courir jusqu'à la première boîte qui nous ouvre ses portes. Et c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on retrouvera les différents spécimens qui, eux aussi, repeupleront ses endroits plein de vie, de transpiration, de joie et de musique forte. Petit tour d'horizon de ce(ux) qui nous attend(ent) à l'intérieur.
- Celui qui se fait toujours refoul' par les videurs, mais c’est pas grave, il retente tout le temps "parce qu'on sait jamais", sur un malentendu ça peut et ça DOIT marcher
- Celui qui croit que sans son pass sanitaire ça va passer cet été
- Celui qui est très content de payer son verre 30€ parce que ça fait un an qu’il est pas sorti
- Celui qui ne sait plus danser – ou qui n'a jamais su – et qui pousse tout le monde
- Le mec trop bourré qui renverse son verre partout alors que putain le verre coûte 30 balles bordel
- Celui qui rêvait depuis quinze mois de crier « ALLEEEEEEZ LÀÀÀÀ ! »
- Lea relou·e qui parle à tout le monde dans la queue des toilettes dans le but de se faire plein d'ami·e·s et/ou de taper dans le pochon des autres et/ou de te revendre le sien et/ou de trouver l'after après la soirée
- Les kétosaures qui viennent te demander 500 fois si t’as un taz
- Les pistos. Sans commentaire.
- Lea pote trop déchiré·e qui se fait virer du club
- Celui ou celle qui perd tout : son tel, sa CB, ses clés, son sac, ses potes, sa meuf ou son mec, sa dignité, son pull, sa mâchoire
- Les gros·ses dragueurs·ses bien lourd·e·s des comptoirs du bar qui ont pas pécho depuis quinze mois, ça va être quelque chose
- Lea connaisseur·se en matière de musiques électroniques, DJ aussi à ses heures, qui juge n’importe quel·le DJ pour le plaisir de dire qu’iel aurait mieux fait s’iel était à sa place... oui mais voilà, le fait est que... iel n’est pas à sa place
- Lea vidéaste du dimanche qui préfère faire un documentaire sur sa soirée plutôt que de la vivre. Non mais les jeunes, on va où là ?! Tout le temps avec votre téléphone portable, mais ça va pas bien ? Range-le et danse, nom de Dieu !
- Lea relou·e qui te parle comme un·e septuagénaire pour te dire de ranger ton tel (et où va la jeunesse) alors que tu veux faire des stories peinard·e de ton cocktail à 30 balles (cf. ci-dessus)
- Lea pote lourd·e qui veut à tout prix faire after chez ellui, mais une fois que tout le monde est arrivé dans son 3m2, iel est trop chiant·e (si vous cherchez des conseils pour virer vos hôtes d'un after que vous avez vous-même organisé, c’est par là)
Et vive le retour des clubs ! Et vive le retour des relou·e·s des clubs !