L’after, ce grand moment convivial où chacun·e se retrouve, peu importe ses idéaux, son appartenance sociale ou ses croyances. Mais selon qui se trouve dans ce laps de temps suspendu, l’after peut facilement tourner au cauchemar si plus d’un ou deux des types décris ci-dessous y sont présents.
- Le mec qui n’a jamais de drogue : certainement le plus relou de tous les relous. Ça tape chez tout le monde, mais pas moyen de lui soutirer quoi que ce soit. Bonus relou : le mec va se cacher aux toilettes pour taper son meuj tranquille puisque, évidemment, il en avait !
- Le mec trop bourré qui passe son temps à te tomber dessus en s’excusant et en t’assurant que, d’habitude, il n'est pas comme ça, alors que, si, il est absolument comme ça à tous les afters.
- L’hôte·sse de l’after : ok, iel est sympa d’avoir ouvert les portes de son appart de 3m2, mais iel le regrette déjà et passe son temps à faire des réflexions à tout le monde. Comme quoi on n'aurait pas le droit de renverser son verre ou de fumer sans ouvrir les fenêtres. Pas le droit de crier non plus, parce que la voisine est chiante, bref, fallait pas nous inviter aussi ! (L’ingratitude fait partie intégrante du mec d’after.)
- Celui qui veut faire des jeux. Parce que, sérieusement, qui a besoin de faire des jeux pour se mettre minable passé 18 ans ? Oust avec tes cartes, jeune inexpérimenté encore trop heureux de vivre. Laisse-nous faire des culs secs de notre plein gré sans que nous nous en remettions au hasard du Uno, ni quoi ni qu'est-ce !
- Celui qui te parle de politique et/ou qui essaie de te convaincre d’une de ses idées bien arrêtées, type l’écologiste du dimanche qui ne va plus s’habiller chez Zara et qui rêve de changer de vie parce qu’on est des putains de capitalistes de merde, tu comprends, et que la vie, la vraie, elle est pas à Paname frère, elle est à Pierre-de-Bresse à faire de la permaculture – comme est en train de faire son cousin, il est heureux LUI – (généralement il tente l’expérience un an et rapplique à Paris refaire des afters de bons gros capitalistes).
- Le « trop » : il en fait trop. Il boit trop, il tape trop, il parle trop, il danse trop (qui lui a demandé de faire un grand écart sur absolument tous les sons qui passent ? Que ce soit sur du Michel Sardou ou sur du Diane Tell, c’est "SA" danse...). L’important étant de nous faire participer à son grand moment de spectacle, le one-man-show de sa vie !
- Celui ou celle qui prend de la MD tout seul : iel ne sait pas se gérer et a pris de la MD, alors que personne d'autre n’en prenait. Iel est tout·e seul·e dans son délire, ça part loin dans sa tête et plus personne ne lea comprend mais c’est pas grave, iel est là.
- Le DJ qui a tout vu, tout entendu, tout écouté... et qui ne te laisse pas lâcher un seul son alors que ça fait deux heures qu’il passe Random Access Memories de Daft Punk en boucle.
- Celui qui s’incruste alors qu'on ne voulait pas de lui (parce que trop relou), mais personne n’a pu l’empêcher de venir. Toutes les ruses y sont passées, de « y a plus de places dans le taxi » à « mais en fait on rentre chez nous là ».
- Celui qui boit pas, qui fume plus, qui prend plus de drogue et qui fait la morale à tout le monde : « Depuis que j’ai arrêté tout va quand même vachement mieux dans ma vie, je te conseille vivement de faire la même chose. » Super, on est contents pour toi. Quoi ? Non on ne peut pas s’amuser sans artifices !
D'ailleurs pour savoir comment virer les relous de son after, c'est par là.